Michèle de Gastyne

Michèle de gastyne

presidente MUAC

Biographie

Née en 1956 à Washington, D.C. d’un père français et d’une mère américaine, Michèle a grandi dans un foyer musical et interculturel puisque son père était compositeur et sa mère, chanteuse. Elle grandit dans le nord de la Virginie, dans les beaux bois verts, non loin du Mont Vernon de George Washington et du fleuve Potomac. Son quartier était de classe moyenne, mais à 5 minutes de là se trouvait un quartier très pauvre, exclusivement habité par la communauté Afro-américaine, où vivait une femme merveilleuse, qui était sa nourrice et qui nettoyait régulièrement sa maison.  Les émeutes qui ont suivi l’assassinat de Martin Luther King ont touché ce quartier paisible, et ont profondément affecté l’état psychique de Michèle. De plus, sa gardienne d’enfant a cessé de travailler chez elle…

Entourée de musique, d’art, de littérature, de philosophie et de culture provenant d’une multitude d’endroits sur la planète grâce à des parents cosmopolites, elle voulait tout absorber. Son père a fait l’objet d’un article dans le magazine TIME en 1956, l’année de sa naissance. Dès son plus jeune âge, elle rencontre de grands artistes, comme Arthur Rubinstein qui a demandé à son père d’écrire une pièce pour piano, ou bien Leopold Stokowski, qui a dirigé l’œuvre pour l’orchestre de son père intitulée ATALA en 1958.

À 10 ans, Michèle vit le choc de la séparation de ses parents et du départ de son père de leur maison, où il avait planté une multitude de roses et d’azalées. Le paradis de Michèle. Mais il ne part pas avant de lui avoir offert une clarinette, et la première leçon de musique de Michèle se fera sous leur grand pommier.

Une période douloureuse de recherche personnelle s’ensuit, jusqu’à ce qu’en 1974, Michèle assiste à sa première année de conservatoire de musique à Manassas, en Virginie, où elle étudiera de manière plus poussée la clarinette. Elle sera par ailleurs, finaliste au concours annuel de concerto en interprétant la Première Rhapsodie pour orchestra et clarinette de Claude Debussy. Elle commencera également à apprendre la flûte et jouera aussi un peu de son saxophone ténor dans le groupe de jazz du conservatoire (d’ailleurs, comme Michèle ne pouvait pas improviser, ses solos étaient toujours écrits à l’avance).

Plus tard, Michèle a suivi deux années supplémentaires à l’école de musique de Catholic University à Washington, D.C. Mais elle n’a jamais réussi à terminer ses études et à obtenir le diplôme d’interprétation musicale qu’elle désirait tant. Pourtant, elle découvrira une autre mission dans sa vie après avoir été présentée au mouvement Soka du bouddhisme Nichiren en 1974, aujourd’hui une ONG des Nations Unies, et appelée Soka Gakkai International (SGI).

Quelques années plus tard, Michèle a commencé à travailler en tant qu’assistante du chef de bureau du plus grand journal financier et économique japonais ‘NIKKEI’, dans leur bureau de Wash, DC, ce qui lui a donné l’occasion d’apprendre le monde du journalisme ainsi que de découvrir la Maison Blanche, le Capitole américain et les agences gouvernementales, touchant à tous les aspects de l’actualité sociale, culturelle et politique.

Puis, en 1986, Michèle s’installe à Tokyo, au Japon, et continue à travailler pour NIKKEI. Elle commence à publier ses propres articles dans leur version anglaise (The Japan Economic Journal à l’époque). Elle a également publié de manière indépendante dans le Japan Times, le Mainichi Daily News et l’Asahi Evening News des articles sur des sujets tels que la pédagogie Soka (education créatrice des valeurs) dans l’éducation humaniste, la garde des enfants au Japon et la réforme des Nations Unies. — C’est également à cette époque que Michèle a décidé d’écrire sur la communication interculturelle, grâce à son patron japonais qui lui faisait souvent remarquer qu’elle avait l’habitude de parler du choc culturel et de ses répercussions.

Puis, une fois de plus l’inattendu : le père de Michèle décéda aux États-Unis. Peu de temps après, elle choisit de retourner dans son pays natal et de repartir à zéro. Grâce à ses nouvelles capacités linguistiques en japonais, Michèle a obtenu une mission d’un an avec PANASONIC aux Jeux olympiques de 1996 à Atlanta, en Géorgie, ce qui lui a donné la possibilité d’entrer en contact avec les journalistes de télévision du monde entier.

Après les Jeux olympiques, Michèle s’installe dans la région de New York pour tenter d’établir sa nouvelle vie, mais elle est confrontée à de nouvelles crises avec les attaques terroristes des tours jumelles le 11 septembre en 2001. Puis, à peine un mois plus tard, Michèle est victime d’un grave accident de voiture qui lui écrase la partie inférieure du bras gauche. Sans assurance-maladie, Michèle était en grande difficulté, jusqu’à ce qu’un habitant du sud de la France l’invite à se reposer sur la Côte d’Azur pendant quelques mois.  En France, même si elle était étrangère, elle avait le droit de recevoir des soins de santé pour son bras.

Grâce à sa participation à un événement interculturel SIETAR* en Hongrie et à la rencontre d’une Parisienne qui l’a invitée à visiter la capitale, Michèle s’est installée à Paris en 2002, où elle se trouve encore aujourd’hui en 2021.

Un autre chapitre s’est ensuite ouvert pour elle, puisqu’elle a subvenu à ses besoins pendant 15 ans en enseignant l’anglais à des professionnels en région parisienne, en essayant d’appliquer ses convictions en matière d’éducation humaniste et interculturelle. En 2017, après une opération d’un cancer, Michèle a décidé qu’un effort important était nécessaire pour créer enfin sa propre structure, où elle pourrait mettre en pratique toutes ses convictions sur l’éducation et les Arts, comme ponts entre les différentes cultures et les peuples. Et c’est ainsi que Musique Universelle Arc-en-Ciel, MUAC, est née en avril 2018.

*SIETAR = Society for Intercultural Education, Training and Research

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Email : musiqueuniversellearcenciel@gmail.com